Que les vac.. pardon, le voyage, commence !

Quelqu’un peut-il nous le confirmer, s’il vous plait ?A savoir que le voyage a bien commencé ? ce serait gentil, merci.
Tout semble l’indiquer. Nous n’avons plus d’appartement, nous n’allons plus à l’école, ni au bureau. Les rayons de Noël traversés lors de nos emplettes sont installés entre un présentoir de tongs, du Dulce de Leche et des bermudas…Mais rien à faire, tout cela semble encore un peu irréel et ni Marie, ni moi, n’avons ressenti le ‘clic’ qui fait changer de braquet, autorise le repos tout en se congratulant de la montagne que nous avons aplanie pour être là.Un peu comme si après avoir tant fantasmé ce moment où l’on lâcherait le leste pour se tourner sans reserve vers le voyage, il fallait le désirer encore un peu, s’assurer qu’on soit vraiment prêt à le recevoir. Et c’est pas plus mal.Nos esprits masochistes cherchent enocre, trop bien habitués qu’ils sont, la prochaine mission à accomplir sur cette Todo list qui nous accompagne depuis 2 ans. Car sur ce point, la bascule n’a pas eu lieu et nous avons, peut-être machinalement c’est vrai, occupé ces dernières semaines avec l’administratif préparant l’arrivée du camion, l’installtion chez notre hôte, et quelques escapades ici ou là.
Mais aujoud’hui, je le sens poindre, le déclic. Il arrive. Something in the air…
D’abord parce la paperasse est finie (inch allah). Mais surtout parce qu’en longeant le port de Montevideo tout à l’heure, alors que nous revenions de Colonia del Sacamento (jolie bourgade du XVIII siècle, suave et endormie sur la rive du Rio del Plata… mais c’est une autre histoire), nous apercumes … notre camion! Seul de son espèce sur le parking, immobile dans l’enceinte du port, comme fatigué par ses longues semaines de traversée, sous ce qui pourrait s’apparenter a un scanner pour poids lourd, il attendait sans doute d’être amené à son point de stationnement final, sur l’un des quais avoisinnants.
Et cette vision, mes amis, nous a projetés dans notre nouvelle et imminente réalité : la vie sur la route.
Notre vie a Montevideo s’était apparentée jusqu’à présent à des vacances studieuses et efficaces. Et ca allait changer.
On s’est aussitot dirigé vers le marché couvert de Montevideo, avons commandé bières et caouètes, pour appuyer sur le bouton pause de cette journée et savourer le moment. Inspiration. Expriration. Voilà. On y est.




Plus de 10 ans après le premier tour du monde, qui , souvenez vous, nous fit découvrir des paysages et contrées aussi confidentielles qu’inoubliables, le deuxième voyage commence.Il n’aura évidement rien à voir avec le premier, ni dans la forme, ni dans l’itineraire, ni dans les attentes. Mais il nous permettra j’espère d’atteindre le même sentiment de liberté et d’accomplissement. Peut être même plus grand car d’ors et déjà, le travail effectué pour le préparer (je le rappelle entre covid, plongée en mécanique profonde, et maintenance de 3 enfants) fut herculéen.(On songe à vous faire une frise ou un tableau, un de ces quatre, qui recenserait la kyrielle de mini-projets qui nous ont usés ces dernières années. Pour la déconne.)
En conclusion, le voyage commenceAu programme des prochains jours: recuperer GEO (le camion, donc), le préparer (arranger le porte vélo, installer le gaz, lui mettre les beaux tatouages qu’on a prévus), le vérifier (les batteries, le circuit d’air, et les flexibles surtout), le remplir de tout ce qu’il peut contenir (gazoil et eau) et … hit the road ! A priori, ce sera cap au Nord pour rejoindre le seul passage de frontière ouvert avec l’Argentine. Une fois celui-ci derrière nous, ce sera, et pour un bon bout de temps, Cap au Sud Sud Sud…


Revenez Ici dans quelques temps, vous en saurez plus !
Allez, bon vent !
Une réponse à “Que les vac.. pardon, le voyage, commence !”
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Mais c’est top !!! signé moi-même
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